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Le grand départ

Photo du rédacteur: contactwattercontactwatter

Samedi 13 avril - Il paraît que c’est le jour du grand départ. Après plusieurs semaines de départs décalés à cause de retards dans les travaux, le bateau est terminé… enfin presque. Il ne reste plus qu’à calibrer l’électronique, le pilote automatique, à monter la gazinière et à installer toutes nos affaires dans le bateau. A 7h, tout le monde s’active. Tiago, Yann, Alain, Béné, Pierre-Jean, Louis, Noémie, Benjamin, Sophie, tout le monde court partout pour que ce départ devienne réalité. 


A 18h, on entend les moteurs de la Rêveuse gronder. Quelle joie d’entendre ce coup d'envoi ! Noémie et Sophie ont à peine le temps de poser un pied sur le navire qu’on largue les amarres. Il fait beau. Le vent souffle. Tous les éléments sont réunis pour prendre le large avec ce bateau qui navigue sous voiles pour la première fois. L’équipage? WATTer accompagné de Yann pour les premiers jours. Cap à l’ouest vers Camaret-sur-mer où l’équipage devra se réfugier d’un fort coup de vent (le 133ème BMS de 2024!). 


Si la Rêveuse glisse admirablement durant cette première nuit, ce n’est pas le cas de tout l’équipage qui, fatigué de l'enchaînement des jours précédents, est la proie facile du mal de mer. L’équipage arrive à Camaret dimanche 14 à 17h, heureux d’être parti, fier de cette première navigation, et avec un regain d’énergie pour ce projet. 


Lundi 15 avril - Nous profitons du coup de vent pour finir d’aménager le bateau au port de Camaret. Le magasin Comptoir de la Mer nous sauve puisqu’il nous permet d’acheter le matériel qui nous manque. La liste des travaux est assez longue (pompe à eau douce, portes de placard, ris, planches des banquettes du cockpit, installation du matériel de sécurité, filets de rangement dans les cabines arrières etc). Tout le monde met la main à la pâte, ce qui permet d’arriver au bout de la longue liste. Ces deux jours nous permettent aussi de nous habituer au bateau et de commencer à nous sentir chez nous. 


Mercredi 17 avril - Le temps nous manque. L’échéance prochaine est trop courte pour s’y rendre à la voile : une expédition scientifique en Belgique. Pas le choix, nous devons y aller en voiture. Grâce à celle de Yann sans essuie-glace et au blablacar quelque peu serré pour nous, nous atteignons Dunkerque où la grand-mère de Benjamin nous accueille comme des princes pour la nuit.

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